L’herbe crépitait dans une feuille fine en rougissant de plaisir. Moment délicieux, embelli par une brise légère qui épousait des cheveux emmêlés et trop longs pour l’été. Les cris des enfants s’accordaient avec l’intonations de leurs parents béats devant leurs premiers pas. Un grand là bas observait les failles d’une magnifique façade volée. Un style classique parfait s’installait dans une atmosphère contemporaine. Souchon ‘taillait la zone’ et j’effleurais ses paroles en fusionnant avec l’environnement. La guitare répétitive rythmait des pensées furtives, inutiles mais pourtant vivaces. J’apprenais son architecture avec intérêt et rêvais de projets. J’aurais aimé avoir mon carnet pour tenter quelques croquis, mais non. Mes souvenirs traversaient l’allée et je m’abandonnais à l’avenir. Un état d’ivresse sans un gramme d’alcool, merveilleux. Comme quoi, le superflu peut être égalé. Tant de choses se passent que je n’arrive plus à faire le tri.
Plus tard, ce sera mieux, oui.
Plus tard, ce sera mieux, oui.