"Un plan de rigueur?"
Le Canard Enchaîné sous le bras, je m'avance vers le métro. Courant sous la pluie, je manque de me casser littéralement la gueule en voulant éviter une flaque atteignant les 2 mètres d'envergure. Je perds mon ticket, lâche mon élastique arrivée à la borne et dévale les escaliers dans le but de chopper le wagon qui passe. Je le rate. Merde pour moi. Etant dans l'obligation de patienter, le commence à lire ces gros titres qui me font toujours autant rire. Ou pas. Entre la décadence de Sarkoland et une Grèce en miette, il y en a, de l'action. Le brouhaha s'intensifie, les phares jaunes pétant se rapprochent. Je jouis intérieurement à la vue de nombreuses places assise et souris avec sadisme aux passagers contraint de rester debout. Putain, Camille...
J. aujourd’hui était fatiguée. Résultat des courses = elle n’était pas drôle du tout, et préférait jouer au boules avec son Iphone que d’écouter mes débilités incessantes… Aucun goût. Un rhume l’excusera. Ouf pour toi.
La pluie cogne sur le velux. J’écoute du Chopin. J’entends ma mère monter. Mon père m’a acheté le monde : édition spéciale bac d’histoire, guerre froide. Merci papa.